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Orange et Bleu
5 septembre 2009

Turquie, Turcs et turcophones : Introduction générale

Turquie, Turcs et turcophones

I) Introduction Générale

A) Définition des termes du sujets

Cascade de termes qui renvoie à des réalitées toujours plus vastes, puisque finalement le dernier terme englobe tous les autres.Tous ces termes ont en communs le mot turc qui désigne des peuples asiatiques dont les origines remonterais au IIe millénaire avant JC mais aucune trace écrite avant le VIIe av JC. Ces peuples vivaient au NO de la mongolie au sud du lac baïkale, dans une région située entre le fleuve Orkhon et son affluent la Selenga. Le terme turc en lui même proviendrais du nom d'une tribue considérée comme étant les premiers turcs historiques, l'existence de cette tribue est établie au VIe siècle apres JC à travers la transcription chinoise de son nom « T'ou-kiuh ». D'après J-P Roux1 cette appelation cacherais le mot singulier « türk » ou « türük », dans une inscription sokdienne de 581 « trwk ». Le mot « türk » ou « türük » apparait dans des inscriptions du VIIIe siècle, ce mot signifie fort ou les forts, il désignerais toujours selon JP Roux une organisation politique, une confédération de tributs.


1. La Turquie

Superficie totale 779 452 Km2 territoire entre l'europe et l'asie par la mer de Marmara, bouclée par 2 détroits, le Bosphore et les Dardanelles.

2753 Km de frontières terrestres. Selon les données du rescencement d'octobre 2000 elle compte 67,7 millions d'habitant en 2007 on estimme à 73 M sa population.

C'est le seul terme délimité dans l'espace, et finalemnent le seul territoire, qui est constitué essentiellement de l'Anatolie en Asie et la Thrace Orientale en europe.

L'état turque donne la nationalité au populations qui y réside et à celles qui en émigre.

Ce terme de turquie n'a pas toujours désigner cette région du monde :

  • Marco polo désignait par grande turquie le turkistant chinois

  • Ibn Battuta géographe arabe, désigne par le terme « al-Türkiye » l'Anatolie

  • on trouve aussi des historiens arabes qui on désigné l'égypte et la Syrie par l'expression Daulat al-Türkiye

Cette définition de la turquie est actuelle, la Turquie d'aujourd'hui telle qu'elle à été définie par le traité de Lausanne de 1923 qui fait suite à la révolution Anatolienne et à la Guerre menée par Mustafa Kemal. La turquie forme ce que J-P Roux nomme « un véritable état Turc, c'est-à-dire, un état formée en majorité par des Turcs, gouverné par eux et se reconnaissant lui même comme Turc ».

2. Les turcs

Ce terme à trois sens :

  • un sens ethnolinguistique à deux échelles emboités

Selon JP Roux « est turc qui parle la langue turque ». Une telle définition est finalement très vaste. L'expression langue turc englobe le turc ottoman aussi appelé « ossmanli » et sa forme moderne qui est le turc de turquie ( considérablement modernisé par attatürk) le turc azery parlé en azerbadjan et au nord de l'Iran. Mais le teme de langue turc peut désigner de manière plus large une langue turc appartenant à la famille des langues altaïque. Cette définition ethno linguistique est limité dans la mesure ou les kurdes par exemple ne parlent pas tous turcs et leurs langues apartiennent à la famille des langues iranienes

  • un sens nationale et politique

Les turcs sont les habitants de la turquie dotée de la nationnalité turcs et citoyens turcs comme le dit JP Roux « les turcs de turquie compose une des branches les plus solides du grand arbre turc, mais il en à bien d'autres ». Donc cette définition restrictive est en partie contestable car elle désigne une population qui n'est pas forcement turcophone de langue maternelle et ne se reconnait pas forcement comme turcs. Cette définition regroupe les turcs de la dispora en s'appuyant sur leur origine démographique sans distinction de leur langue ni de leurs origine. Ils peuvent par ailleurs prendre la nationnalité du pays d'acceuil tout en continuant à former une communauté se définissant comme Turc. JP Roux insiste « le mot turc n'évoque pas une notion d'état ou de nation, à aucun moment de leur hitoire les turcs nont tous été réunis à l'interieur de frontière délimité ».

  • une définition religieuse n'est pas plus recevable même si l'on a tendance à les assimiler à des musulmans  car la diversité des croyance ne permet pas de les regrouper.

3. Les turcophones

Du coup la langue turc est le dénominateur commun de peuple apparament très différent et qui regroupe un ensemble d'environ 150 M de personne qui s'étendent sur un arc de 10 000 km de long qui s'étend de la Macédoine à l'ouest jusqu'a la vallée de la Kolyma en passant par le caucase, par les républiques ex soviétique d'asie central, par l'Iran l'Afganistant et le Xin Xang chinois. Ils sont des locuteurs dont la langue matternelle appartient au groupe des langues altaïques cette famille qui doit son nom au mont altaï massif de 4 chaines de montagne. Cette famillle altaïque regroupe une 50 aine de langues divisées en 3 branches :

  • la branche turc

  • la branche Mongole

  • la branche toungouze

Au dela de la langue, l'aire culturelle turcophone à en partage l'islam et certaines coutumes ancestrales.

B) Un monde turc ?

L'abscence d'article ainsi que le et invite a avoir une vision resserée globale et globalisante des différents termes et à ce focaliser au moins en partis sur les relations entre les différents termes. Ce libéllé donne a notre sujet une connotation fortement culturelle et identitaire. Néansmoins le terme monde turc n'a pas été employé.

Historiquement l'expression monde turc est suspecte en turquie depuis la création de l'état nationnal, forte connotation négative lié au mouvement pan turc qui cherche à rassembler tous les peuples turcs et turcophones, ansi qu'au mouvement pantouraniens qui cherche a promouvoir l'unité turcomongole dans une synthèse antislave.

La grande majorité de l'opinion publique est réfractaire à ces mouvement et idéologie, d'autant plus qu'ils ont été dans les années 70 utilisé par les services spéciaux de washington pour destabilliser l'URSS. L'apparation de républiques indépendantes turcophones d'asie centrale a la suite de l'écroulement de l'URSS à remis au centre la question de leurs liens avec la Turquie, ce que Bozdemir2 « un potentiel de fraternité ». Cette nouvelle configuration à ouvert la voie à la montée en puissance de ce que certain on appelé « l'aire turc » préféré par Semi Vaner3 qui a pour aspect majeur l'affirmation de la turquie comme pole de référence culturelle, modèle politique et économique pour tous ces nouveaux états indépendants. Affirmation nationnale et identitaire de ces république par rapport à la russie qui peurt passer par l'affirmation de leur caractère turcophone. Cette redécouverte de ces pays à provoquer ce que l'on peut appeler avec Taha Akyol4 « un romantisme panturkiste » avec la naissance de ces états turcophone on a vu émerger des sentiement de « turcité » le premier ministre Demirel à alors réuitilisé l'expression de monde turc.

1Histoire des Turcs chez Fayard

2La turquie entre Islam et europe

3Politologue spécialiste de la turquie

4Milliyet 13 07 09

Le document Open office avec des cartes :turquie_turcs_turcophones_introduction_g_n_rale

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Commentaires
M
que vos fautes d'orthographe ne sont que des fautes de frappe.
Orange et Bleu
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